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Quelles seront les répercussions du COVID-19 sur le secteur de l'industrie du bâtiment ?

Depuis bientôt une année, la crise sanitaire du coronavirus a chamboulé tous les secteurs d’activité aux quatre coins du globe. Vous vous en doutez, le secteur du bâtiment ne fait pas exception à la règle. Chantiers suspendus, chômage partiel, avenir incertain... Un petit point sur la situation actuelle s'impose.


L’impact du COVID-19 dans le BTP 


Une chose est certaine : depuis le début de la pandémie, et notamment avec les confinements, le COVID-19 aura eu un impact énorme dans le monde de la construction. Le premier confinement, mais aussi la pénurie de masques, a obligé certaines entreprises à arrêter leur chantier durant plusieurs semaines.

Fort heureusement, cette maladie n'a pas complètement arrêté l'activité dans notre secteur. Les chantiers ont, dans la majorité des cas, pu continuer... Mais la plupart d'entre eux ont été fortement ralentis. Des retards, notamment dans l'approvisionnement en matériaux, ont été fréquemment déplorés. La trésorerie a également été affectée par cette situation. Enfin, le redémarrage après la pandémie risque d'être assez tendu...


Un gouvernement à l'écoute ? 


Dans ces circonstances exceptionnelles, le gouvernement a avant tout souhaité être rassurant avec les acteurs de l'économie, notamment lors de la deuxième période de confinement. Le secteur du BTP a été évoqué à plusieurs reprise, et a mainte fois servi d'exemple au "quoiqu'il en coûte" évoqué par le président Macron lors d'une première allocution devenue tristement célèbre. Bruno Le Maire a notamment annoncé une facilitation des prêts pour les TPE et PME, grâce aux garanties offertes par la Banque Publique d'Investissement (BPI). Les fonds nécessaires à la pérennité des entreprises devraient être ainsi levés systématiquement. Autre point rassurant, l'état a invité les collectivités locales à considérer le coronavirus comme un cas de force majeure. Les pénalités de retard pour les entreprises missionnées sur un marché public ne sont donc techniquement pas applicables...


Reste à savoir combien de temps le virus circulera, et si l'état pourra tenir ses engagements dans le temps.